Transformers : l’âge de l’extinction

On ne va pas s’en cacher : bosser pour BBBuzz.fr, c’est fun parce qu’on a la grande chance de voir pleins de films presque 1 à 2 mois avant leur sortie nationale. Alors quand on n’est pas spécialement patient comme moi, c’est parfait. Le 3 juillet, j’ai été convié avec mon collaborateur Mak’Kak a assisté à la projection du tout dernier Michael Bay : Transformers – L’Âge de l’Extinction !

***

TRANSFORMERS : L’ÂGE DE L’EXTINCTION
Titre original : Transformers: Age Of Extinction
Par Michael Bay
Avec Mark Wahlberg, Nicola Peltz, Jack Reynor…
Le 16 juillet 2014
Durée 2h45

Synopsis
Quatre ans après les événements mouvementés de « Transformers : La Face cachée de la Lune », un groupe de puissants scientifiques cherchent à repousser, via des Transformers, les limites de la technologie. Au même moment, un père de famille texan, Cade Yeager, découvre un vieux camion qui n’est autre qu’Optimus Prime. Cette découverte va lui attirer les foudres d’un certain Savoy, dont le but est d’éliminer les Transformers. Pendant ce temps, le combat entre les Autobots et les Décepticons refait surface…

1, 2, 3 et 4 films !
Alors que pour beaucoup de fan, la saga commençait à s’essouffler, Michael Bay revient ce mois-ci avec un nouvel opus. On garde la même recette mais on change le casting. C’est d’ailleurs un des points positifs de Transformers : l’Âge de l’extinction. Shia Labeouf a enfin passé la main et c’est Mark Wahlberg qui le remplace avec un physique beaucoup plus taillé pour un film d’action comme Transformers. Bien sur, il y a toujours le rôle de la potiche blonde qui se met toujours dans des situations impossibles. Mise à part ce changement d’acteurs, le film est presque identique aux précédents. Alors certes, le scénario est différent mais Michael Bay n’a pas souhaité revoir sa copie niveau réalisation. Il refait les même erreurs que dans les précédents opus et sur 2h45, ça devient très vite lassant.

Couchés de soleil et ralentis à gogo…
Qu’est ce qui caractérise un film de Michael Bay ? Malheureusement, une succession de plan « pseudo-romantique » avec des couchés de soleil, des ralentis parsemés au hasard, des ellipses avec des raccords approximatifs et encore des scènes d’autoroutes… Transformers est un film d’action explosif mais Michael Bay veut absolument y insuffler une dose de romantisme et d’amour. « On s’en fout! ». Pas besoin de nous sortir une dizaine de plans avec un couché de soleil ou un ciel passant à l’orangé derriere les héros. Les ralentis sont intéressants quand ils sont appliqués sur des explosions mais ont-ils vraiment un intérêt sur une sortie de voiture ou une veste dans le vent? Je ne crois pas. Concernant les ellipses, elles sont nécessaires mais doivent être bien maitrisées. Michael Bay en utilise trop et mal ce qui fait qu’on est parfois perdu dans certaines scènes : « Attends, ils étaient pas sur une autoroute là? pourquoi on est à la campagne? ». Que Michael Bay ne fasse que ce qu’il sait faire car mise à part cela, Transformers a des qualités.

Des effets spéciaux toujours aussi bluffants
C’est lorsque le premier Transformers est sorti que la claque avait été la plus importante. Michael Bay donne un soin particulier aux effets spéciaux de ses films et cela se ressent dans Transformers : l’âge de l’extinction. Les autobots sont bourrés de détails et les transformations spectaculaires. Dans ce 4ème opus, préparez-vous à voir encore plus d’action, plus de robots et plus d’explosions aussi bien pour les robots que pour les acteurs qui ne chôme pas. Entre ces scènes d’actions, lorsque la tension retombe, il n’est pas rare d’avoir droit à quelques petites répliques bien drôle de la part de nos héros puis ça repart en trombe! Car l’une des forces de Transformers, c’est son hymne qui ne faiblit pas durant les 2h45 que dure le film. Mais justement, n’est-ce pas de trop ?

Conclusion
Une chose est sûre, les fans des 3 premiers opus vont se regaler durant les 2h45 de Transformers : l’Âge de l’Extinction. Ils auront plaisir à retrouver Optimus, Bumblebee et de nouveaux Autobots. Pour les autres, le temps risque de paraitre bien long et ils ne verront alors que les ratés de ce film comme les raccords, les ellipses, les plans à l’esthétisme trop poussés et les nombreux ralentis inutiles. Une chose est sûre, Transformers : l’âge de l’Extinction va être le blockbuster de ce mois de juillet et déferler dans le monde entier.
Alors n’oubliez surtout pas : « Autobots, rassemblement! »