En ce moment, Mak’Kak est de tous les projets! Après l’avant-première de Bad GrandPa et l’interview qu’il a fait de Johnny Knoxville (dont vous retrouvez l’article ici), il a pu assister à la projection presse du très attendu « Le Hobbit – la Désolation de Smaug« !
Voici sa critique.
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LE HOBBIT : LA DÉSOLATION DE SMAUG
Titre original : The Hobbit : The Desolation of Smaug
De Peter Jackson
Avec Benedict Cumberbatch, Martin Freeman, Richard Armitage…
Sortie cinéma le 11 décembre 2013.
Durée 2h41
Synopsis
Après le combat épique contre Azog ayant pris fin par l’intervention inextremiste des grands Aigles, le groupe d’aventuriers constitué de Bilbo, Gandalf et des treize nains poursuit leur périple en direction de la Montagne Solitaire. Mais avant d’entrer dans la cité mythique des nains, ils devront échapper à leurs poursuivants auquels s’ajouteront différents obstacles qu’ils rencontreront lors de leur passage dans le val d’Anduin, l’inquiétante Forêt Noir et la ville d’Esgaroth..
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BBBuzz + Le rythme dynamique fut un des points forts du premier opus. Sur ce point, le second volet est bien meilleur. Mise à part l’interlude de la rencontre de Gandalf et Thorin Ecu de Chêne, le début démarre en trombe du faite de la course poursuite que subisse notre petit groupe. Puis tout s’enchaîne, avec les dangers qu’ils rencontrent dans la Forêt Noir, la rencontre avec les elfes de la forêt, l’entrée dans la ville d’Esgaroth, de Dale et pour finir en apothéose par la confrontation avec Smaug. Mais ne vous inquiétez pas, ce film n’est pas un enchaînement indigeste des scènes d’action.
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Peter Jackson ponctue celles-ci par l’appui des scènes plus calme qui nous permettent (en plus de souffler un peu), de rire, de rencontrer des personnages et d’explorer de paysages atypiques voir inédits. On rentre un peu plus dans l’univers de Tolkien et nous pouvons mettre enfin des images sur ces cultures, ces villes et ces paysages jusqu’ici inabordés et donc inexplorés par le spectateur. Nous entrons dans la ténébreuse Forêt Noir où se confronte le labyrinhe « entoilé » des Araignées monstrueuses et la cité du roi elfe Thranduil. Il y a aussi la cité d’Erebor où nous découvrons un peu plus le style architectural des nains par l’exploration de Bilbo au travers des galeries, des grandes salles et des hauts fourneaux. On remercie pour cela la passion qu’a Peter Jackson de l’univers de Tolkien et de sa restitution en 3D. Un bon point aussi dans l’utilisation de la motion capture pour les personnages qui ont pu nous fournir des plans fluides et hypergraphiques.
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Smaug et le Nécromancien, interprété par Benedict Cumberbatch (Star Trek 2), ont profité de cette prouesse technique. Avec 48 images/ sec, le travail effectué sur les mouvements du dragon, l’animation de sa bouche lorsqu’il parlait, la texture des écailles, sa couleur, tout comme sur l’apparition ténébreuse et enfumée du nécromancien a été apprécié.
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Les personnages aussi semblent prendre de l’envergure. Bilbo au fil de l’histoire amenuise son côté Baggins pour tendre vers le Took. Il commence à devenir ce héros, ce leader plus sûr de lui, plus courageux et aventureux remettant sur le droit chemin ses compagnons. Tandis que Thorin se laisse happer par son côté sombre avide de richesse, méfiant, et manquant d’initiatives.
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BBBuzz – Etant grand fan de Tolkien et des adaptations de Peter Jackson, je n’ai que peu de points négatifs. Ils se concentrent sur l’usage fait de certains des nouveaux personnages comme le nouvel orc blanc et de Tauriel. Je comprends le fait qu’il ait décidé de ressusciter Azog (qui est normalement décapité dans le livre à la bataille d’Azanulbizar par un Dain Pied d’Acier) afin de personnifier le mal, l’ennemi héréditaire de Thorin et de son groupe d’expédition. Ce personnage a à peine eu le temps de s’étoffer que Peter Jackson le switch par un autre orc blanc. Azog est promu à un poste plus prestigieux dans le plan du nécromancien. Et le second continue de poursuivre le groupe. Mais attention l’utilité du second nous apparaît vers la fin du film après sa confrontation avec Legolas. Est-il là pour construire une épopée guerrière à notre elfe ? Un point qui permettra de légitimer sa présence et de répondre à la nostalgie des fans du SDA. Un peu trop maquignonner selon moi.
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Un autre personnage totalement sorti de l’imaginaire de Peter Jackson et Fran Walsh, c’est Tauriel. L’interprétation par Evengeline Lilly (Lost) n’est pas en cause. Il s’agit une fois encore de son utilité. A-t-elle été mise en place pour féminiser le casting et toucher je ne sais quel type de spectateur ? Ou de mettre en place une romance amoureuse via le triangle amoureux Tauriel/Legolas/nain Kili ?
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Pour ma part ça sera à regret. Pourquoi toujours se trouver dans l’obligation d’insérer une histoire d’amour qui risquerait d’alourdir une histoire déjà bien écrite ou de parasiter la construction du seul personnage féminin ? Je n’ai rien contre la romance tant qu’elle ne devient pas accessoire. J’ai simplement peur que celle-ci soit une pâle copie de celle Aragorn et Arwen. A voir…
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Avec un dragon furieux, un Hobbit courageux, une armée d’orcs enragés, l’identité du nécromancien devoilé et un trésor éveillant d’anciennes rancunes ainsi que la convoitise de tous, Vous en aurait pour votre argent pour sûr. N’hésiterais pas à aller le voir en 3D, vous ne sera pas déçu des rendus des paysages et des personnages créés via le motion design. j’attends la suite avec impatience.
La note de BBBuzz : 4,5 sur 5!
Bande-annonce VOST
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Encore merci à Mak’Kak pour sa critique.
BB.
[bibi]