La Critique de : The Artist.
THE ARTIST
De Michel Hazanavicius
Sortie le 12 octobre 2011
Reprise le 25 janvier 2012
Budget : 12 000 000 $
Avec Jean Dujardin, Bérénice Bejo, John Goodman…
Synopsis
La gloire et la chute de Georges Valentin, star du cinéma muet américain, quand apparaissent les premiers balbutiements du cinéma parlant. Peu convaincu de l’avenir de cette nouveauté et refusant d’en faire partie, il finit par se retrouver seul et tente alors de produire lui même ses films. Dans la même période, une jeune starlette a su saisir sa chance et devient à son tour la nouvelle star.
Moins d’un an après sa sortie en France et une foultitude de récompenses, je me devais d’aller le voir, c’est fait.
Et ce n’est pas banal. C’est une nouvelle façon de regarder un film. S’habituer au silence de la salle quand la musique se tait. Pas de bruits, pas de dialogues, même pas le ronronnement du projecteur.
On aurait presque l’impression que tout le monde dort. D’ailleurs, il ne faut pas aller le voir si on est trop fatigué, j’ai moi-même eu quelques instants de somnolence (d’accord, c’était la séance de 11h du dimanche matin mais quand même…).
Le film par lui-même est plutôt bien réalisé. J’ai particulièrement aimé une scène géniale (et sonore) au milieu du film.
Que dire d’autre ?
C’est l’histoire du cinéma américain et les débuts du parlant, tourné à Hollywood avec (hormis nos deux Français)
des acteurs américains (petite apparition de Malcolm McDowell au début) avec des techniciens américains et un distributeur américain de génie, cela a déjà été dit mais je le répète, tous les ingrédients étaient assemblés pour que ça marche aux US.
Toute l’équipe a été récompensée un peu partout dans le monde, du réalisateur aux acteurs en passant par le directeur de la photo, le costumier, le compositeur etc. Mais c’était surtout l’année de Jean Dujardin à qui tout réussit. Il peut sans problème tenter le black Jack, la chance continuera à lui sourire. L’année 2012 sera celle de Jean Dujardin, l’année du succès, de la reconnaissance.
Il faut donc aller voir The Artist car :
– Bonne reconstitution de l’ambiance de l’époque.
– Les décors, les costumes.
– La musique of course qui joue ici un rôle très important.
Mais…
– Faut tenir le coup car on n’est vraiment pas habitué à tenir tout un film sans paroles.
– Pas très fan de l’actrice principale.
Mon Buzz : 4/5
Pour finir, le mot de la fin :
« … »
BB.
1 Comment
Pas encore vue mais je vais le voir bientôt. Mais pour le moment il me fait penser au début du pitch de chantons sous la pluie. Film que j’adore bien entendu.
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