Robocop

Vendredi, en sortant du taff, j’ai eu l’envie de me faire une petite séance de cinéma. Malgré la pléthore de films, je n’ai pas hésité une seconde. Je n’avais qu’un seul titre à l’esprit, le film du robot flic, mi-humain, mi-machine : Robocop !

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ROBOCOP
Par José Padilha
Avec Joel Kinnaman, Gary Oldman, Michael Keaton, Samuel L. Jackson…
Au cinéma depuis le 5 février 2014
Durée 1h57min

Synopsis
Après avoir bâti sa fortune grâce à des drones militaires, la multinationale OmniCorp vise désormais un nouveau marché : ils veulent introduire les robots dans la vie quotidienne. Lorsque Alex Murphy, excellent policier, père et mari modèle, est presque tué dans l’exercice de ses fonctions, c’est l’occasion rêvée… OmniCorp le choisit pour en faire son premier « RoboCop », un prototype mi-homme mi- robot. Bientôt, il y aura des RoboCops partout, dans chaque ville – ce qui garantira une fortune pour les actionnaires de la société. Mais ils ont oublié une chose : à l’intérieur de la machine, il y a un homme.

Notre Avis
Quand les lumières se sont éteintes, j’ai commencé à avoir peur. En effet, le Robocop de mon enfance m’avait marqué, c’est une légende et l’histoire à montré, notamment avec Totall Recall que les remakes avaient tendances à être mauvais, voir à détériorer l’original.

Mais là, dès la première note de musique du film, j’ai compris qu’il n’en serait rien. Oui, ils ont reprit la très célèbre musique de Robocop et c’est une immense joie. Le réalisateur José Padilha aurait-il respecter le film des années 80 ? La réponse est oui ! Tout ce qui faisait le charme de l’original (mais sans le surpasser) se trouve dans ce reboot. Que ça soit la musique, la ville de Detroit, la démarche de Robocop… Tout y est !

On n’est pas dépaysé sans pour autant avoir l’impression de voir une copie et c’est tout ce que on attend d’un remake. Retrouver ce qu’on a aimé tout en découvrant autre chose car oui, l’histoire est ici présentée différemment. Déjà parce que contrairement à l’original, ce film Robocp est beaucoup moins violent. Pas de torture, de membres arrachés ou de gerbes de sang! Pour preuve, Robocop, qui maintenant dispose de deux armes, peut neutraliser ses ennemis avec des décharges électriques. Si certains pourront trouver ça choquant, on l’explique beaucoup plus comme une envie de cet agent des forces de l’ordre de neutraliser plutôt que d’éliminer. Mais rassurer vous, ne le chercher pas trop…

Ce que j’ai beaucoup apprécié dans ce remake c’est que l’on met plus de temps à venir à l’agent des forces de l’ordre pour s’attarder sur l’homme machine et tous les problèmes qu’une telle invention pourrait rencontrer. Car oui, si l’on passait très rapidement sur l’envers du décors dans l’original, ici on peut découvrir la création de la machine, les réglages, l’importance du psychique, du mental et du fameux dilemme de la machine sans âme.

Comme dans l’original, le réalisateur a voulu conserver le système de news qu’avait mis en place Paul Verhoeven. Ici Samuel L Jackson joue le rôle d’un présentateur tv, qui durant tout le film, joue les lobbistes pour le camps des pro-robots.

Je pourrais vous parler encore longtemps de ce que j’ai apprécié dans ce film alors que je pensais être déçu mais je sais que vous ne resteriez sûrement pas jusqu’au bout alors je vais conclure.

Conclusion
Cinéphiles, il existe de bons remake et Robocop en est un!
Le réalisateur José Padilha a su garder un grand nombre d’éléments qui ont fait le succès de l’original sans pour autant créer une copie. Si l’original était beaucoup plus violent et passait rapidement sur la création de l’homme-machine, celui ci nous décrit beaucoup plus les problèmes techniques et moraux d’une telle création. Comme pour l’original, on se prend d’affection pour l’agent Alex Murphy et on le suit dans sa quête de d’ordre, de vengeance et d’amour. On l’aime ce nouveau Robocop et nuls doutes qu’une suite sera considérée. Merci José Padilha pour le joli clin d’oeil à l’orignal à la fin du film. 😉

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La bande-annonce



Le Bonus